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Les Jeux olympiques (JO) de Paris ont été inaugurés sous un rideau de pluie, vendredi 26 juillet au soir. Mais cela n’a pas empêché la fête, organisée pour la première fois en dehors d’un stade, et sur la Seine, de susciter une vague d’émoi et d’enthousiasme à travers le monde. La cérémonie d’ouverture a en effet été marquée par des dizaines de prestations d’artistes français et internationaux, qui se sont produits au fil de douze tableaux vivants, entrecoupés par le traditionnel défilé des 206 délégations olympiques, qui ont paradé sur le fleuve.
La chanteuse américaine Lady Gaga a inauguré le spectacle en reprenant Mon truc en plumes de Zizi Jeanmaire dans un numéro rendant hommage au cabaret et au music-hall. Tandis que la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde, Aya Nakamura, a interprété un pot-pourri de ses tubes et de ceux de Charles Aznavour, accompagné par la garde républicaine. La fin de la cérémonie a, elle, été marquée le retour tant attendu de Céline Dion, qui n’avait plus chanté depuis quatre ans. La chanteuse canadienne a repris L’Hymne à l’amour d’Edith Piaf depuis la tour Eiffel.
Le dernier relais de la flamme olympique était collégial, composé de certains des plus grands champions olympiques français, mais aussi des stars internationales du sport : Nadia Comaneci, Serena Williams, Rafael Nadal et Carl Lewis. Ce sont finalement le judoka Teddy Riner et l’ancienne athlète Marie-José Pérec, tous deux triples champions olympiques français, qui ont ensuite allumé ensemble la vasque olympique. Installée au cœur du jardin des Tuileries, la vasque s’est ensuite envolée dans une montgolfière.
Menés par le capitaine du XV de France, Antoine Dupont, les Bleus ont détrôné les doubles champions en titre. L’équipe de France masculine de rugby à VII a été sacrée championne olympique samedi soir, après avoir remporté la finale contre les Fidji, 28 à 7. Il s’agissait de la première médaille d’or pour la France dans ces JO à domicile, après l’argent et le bronze décrochés respectivement par les judokas Luka Mkheidze et Shirine Boukli plus tôt samedi. Une autre médaille d’argent a été décrochée dans la soirée par l’escrimeuse Auriane Mallo-Breton.
S’est ajoutée dimanche la médaille d’or de la vététiste Pauline Ferrand-Prévot en cross-country, sextuple championne du monde de la discipline, puis le bronze de la judoka Amandine Buchard, pour un total de huit médailles françaises à cette heure.
Un peu plus tard, c’est le nageur prodige Léon Marchand qui a décroché sa première médaille d’or sur le 400 mètres quatre nages. Le Français vise quatre médailles en individuel. Yannick Borel a, lui aussi, décroché une médaille d’argent à l’épée, dimanche.
Le ministère des affaires étrangères israélien a estimé, dimanche, que le Hezbollah libanais avait « franchi toutes les lignes rouges », après le tir de roquettes samedi, dont une a tué douze personnes sur le plateau du Golan, territoire syrien annexé par l’Etat hébreu. Le tir a tué des enfants et des adolescents âgés de 10 à 16 ans qui jouaient sur un terrain de football à Majdal Shams, et fait environ trente blessés encore hospitalisés en Israël dimanche.
Le Hezbollah, mouvement islamiste libanais soutenu par l’Iran, a nié être à l’origine du tir meurtrier. « La roquette qui a tué nos garçons et nos filles était une roquette iranienne, et le Hezbollah est la seule organisation terroriste qui en possède dans son arsenal », a toutefois jugé le ministère israélien, ajoutant : « Israël exercera son droit et son devoir d’autodéfense et répondra à ce massacre. »
Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a abondé en ce sens, déclarant que « toutes les indications » montrent que la roquette a été tirée par le Hezbollah. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, rentré plus tôt que prévu d’une visite aux Etats-Unis, a promis qu’« Israël ne laissera[it] pas cette attaque meurtrière sans réponse ». Il doit présider une réunion du comité de sécurité.
Après une série d’actes de sabotage sur les lignes à grande vitesse (LGV) qui a engendré un week-end de circulation difficile sur les rails, la SNCF a annoncé, dimanche, que les travaux de réparation sont « totalement terminés ». « Il n’y aura plus aucune perturbation dès lundi matin », a assuré l’entreprise dans un communiqué, faisant savoir que, dimanche, la situation sur l’axe Atlantique était « quasi normale » et que « trois TGV sur quatre » circulaient sur l’axe Nord « sans aucun allongement de temps de parcours désormais ».
Dans la nuit de jeudi à vendredi, des câbles de fibre optique passant près des voies et garantissant la transmission d’informations de sécurité pour les conducteurs (feux rouges, aiguillages…) ont été coupés et incendiés sur différents postes d’aiguillage stratégiques à Courtalain (LGV Atlantique), Croisilles (LGV Nord) et Pagny-sur-Moselle (LGV Est). Les actes de sabotage simultanés ont été à l’origine d’une pagaille monstre dans les gares, en plein pic de fréquentation pour les départs et les retours de vacances estivales, et à quelques heures de la cérémonie d’ouverture des JO.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris. « Nous avons récupéré un certain nombre d’éléments qui nous permettent de penser qu’on saura assez rapidement qui est responsable de ce qui n’a manifestement pas saboté les Jeux olympiques, mais qui a saboté une partie des vacances des Français », a déclaré samedi à la mi-journée le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.
Le feu de forêt Park Fire, le plus intense à frapper la Californie (Etats-Unis) cet été, reste incontrôlable, cinq jours après son déclenchement. Selon l’agence étatique Cal Fire, les flammes avaient déjà ravagé près de 350 000 acres (soit 141 000 hectares) samedi 27 juillet au soir, en faisant le septième plus gros incendie de l’histoire de cet Etat de l’Ouest américain.
« Les conditions extrêmes de ce feu continuent de représenter un défi pour les pompiers. Pour l’instant, il n’est contrôlé qu’à 10 % », a-t-elle souligné, malgré les efforts d’environ 3 700 personnes, le soutien de plus d’une dizaine d’hélicoptères et de plusieurs avions, selon l’agence. L’incendie, qui a contraint à l’évacuation plus de 4 000 personnes, s’est déclaré mercredi dans une zone rurale et montagneuse près de la petite ville de Chico, à environ 145 kilomètres au nord de Sacramento, la capitale de la Californie.
« Park Fire a continué à brûler de manière très active en raison du terrain escarpé et des vents (…) qui entraînent une forte progression », a déclaré Cal Fire. L’agence a toutefois fait savoir qu’un temps plus frais et humide était attendu dans la région. Selon les dernières informations, 20 bâtiments ont été détruits, révisant à la baisse une première estimation de 137 structures détruites. Un homme de 42 ans soupçonné d’avoir déclenché l’incendie en poussant une voiture en feu dans un ravin a été arrêté par la police.
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